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Immobilier les taux remontent, les prix partent à la baisse

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Le coronavirus est toujours actif et  circule en France, les indicateurs économiques du marché immobilier contrarient les projets immobiliers des français à la recherche d'une résidence principale. 


Evolution des taux d'intérêts




Politique du crédit, les effets induits sur le marché immobilier 

Après une décennie de baisse des taux La remontée des taux poursuit son ascension régulière. la variation est très modeste mais l'annonce est soulignée. Depuis la période de confinement que l'on ne peut écarter compte tenu de la situation inédite. Les volumes de crédits sont tombés du jour au lendemain, n'empêche que les taux évoluaient alors à 1,16%. Depuis le mois d'août progresse à 1.31% en moyenne pour les crédits immobiliers consacrés à l'habitat, c'est à dire hors prêts renégociés.

Les volumes ont retrouvés la courbe comparable à 2019, alors que les courtiers ont été pour la plupart confrontés à des rejets des banques notamment en lien direct avec les nouvelles mesures du HCSF.

Les chiffres en matière de crédit à l'habitat

A ce sujet, à la lecture des chiffres de la Banque de France et de l' observatoire crédit logement CSA, la progression des volumes conforte le HCSF qui soulignait dans son rapport en septembre l'éventuel redressement du nombre des demandes de crédit.

Deux choses sont à prendre en compte, les primo accédants quasiment éliminés pour des raisons radicales, qui sont par définition jeunes, en début de carrière, aux revenus moindres, par conséquent,  en toute logique en  manque d' apport personnel, d'une part,  et la faculté réservée aux banques d'offrir  aux bons clients le meilleur taux avec une marge suffisante,  eu égard au reste pour vivre, d'autre part.

Resserrement du crédit

Cela dit, les mesures qui s'apparentent à un encadrement du crédit vise un resserrement offrant toute latitude aux investisseurs qui réemploie l'épargne en grande partie. N'est ce pas là, la  recommandation du ministre des finances qui souhaite mobiliser l'épargne. L'apport personnel doit pouvoir couvrir les frais de notaire et de garantie impérativement.

Malheureusement les 100.000 ménages (bientôt) se voient refuser leur projet immobilier finançables à des conditions privilégiées avant la hausse des taux inéluctable. La crise sanitaire en point de mire fait craindre une crise économique et sociale.

Evidemment l'emploi devient préoccupant et pour  lui seul les banques observent ce critère en tout premier lieu.

La durée du prêt immobilier en cause

Un allongement de la durée du crédit notamment pour les jeunes emprunteurs abaisse la mensualité de manière significative et préserve en conséquence  la capacité d emprunt de l'acquéreur en diminuant  par là même en cascade,  l'écart avec un  loyer en comparaison pour un même bien.

Ces conditions échappent inexorablement aux futures générations déjà vouées à un avenir sans ménagement. Leur pouvoir d achat d'aujourd'hui ne se représentera pas de si tôt ?

Le choix des banques fait la part belle à la sécurité de l'emploi des générations disposant d'un apport personnel, notamment les professions du secteur public et les csp à hauts revenus. La politique du HCSF limite la demande de manière arbitraire en faveur des investisseurs au livret d'épargne garni.

Le secteur du bâtiment  exsangue

 En revanche, le programme de construction de logements voulu par les pouvoirs publics et loin de l'objectif fixé plaide en faveur de la prudence, mère de sureté.

Moins de logements, moins d'acheteurs, un marché immobilier réservé aux investisseurs en capacité de contracter avec ou sans crédit, ce corolaire inéluctable vient à point nommé, donnant le coup de frein à la hausse des prix. L'immobilier reste une affaire réservée à une clientèle patrimoniale. Les conseillers en gestion de patrimoine, sont dans leur domaine respectif, ils  assurent l' entretien et le conseil et le suivi en présentant les dossiers dans les banques volontiers accueillantes.

Par ailleurs, le taux d usure joue son rôle de manière drastique quand il s'agit de dossier de financement ajusté sur 15 ans ou même sur 20 ans. Les frais, en particulier les cotisations d'assurance, font passer sous les fourches caudines les dossiers de financement risqués.

Marché immobilier présente des opportunités

Le marché de l'immobilier présente une situation à contre courant, des événements actuels. Les taux d emprunts ne sont pas en cause bien au contraire.

En effet, en 2014 les taux de crédit immobilier représentaient allégrement le double d'aujourd'hui avec une moyenne à 2,6%.

La baisse des prix de l immobilier amorcée constitue le point positif du moment. Pour autant la hausse des prix peut encore  tout remettre en cause, avant long terme . Paradoxalement la hausse des taux de prêt immobilier profite du manque de concurrence entre les banques .

De manière plus générale les marchés immobiliers, continuent leur course folle à la faveur des crises actuelles. Chacun sait que l'épargnant ne sortira pas indemne de cette situation en forme de poupées gigognes entre crise sanitaire économique et sociale. Cette clientèle là n'attend pas un signe des banques centrales pour s'engager dans un achat locatif. L'embarras du choix se présente, les constructions de logements seniors avec la formule LMNP apportent un complément de revenu en toute franchise d'impôt pendant de nombreuses années d'amortissement. A ce propos les députés donnent un coup de pouce en  votant la facilité de résiliation des contrats d' assurance emprunteur. La validation de la commission mixe paritaire clôturera définitivement le dossier espère t on ! .

Dernier point, qu'il faut aborder pour compléter le carnet des projets immobiliers des épargnants : la rénovation thermique des logements énergivores. cette offre appelée MaPrimeRénov mérite que l'on s'y intéresse, depuis le 1er octobre 2020.

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